Vous souhaitez vous lancer dans la conception d’un masque ? Mais quels tissus choisir ? Quelles dimensions ? On vous en dit plus.
Les masques de protection en tissu sont une bonne alternative aux masques chirurgicaux vendus en pharmacie pour se prémunir contre le Coronavirus. Toutefois, pour qu’ils vous protègent réellement, vous devez choisir les bons tissus. Découvrez les meilleurs tissus pour la fabrication de masques faits-maison.
Quels sont les critères pour choisir le tissu ?
Depuis la propagation du Coronavirus, les tutoriels de fabrication de masques foisonnent sur le Web. Effectivement, les versions en tissu peuvent être efficaces pour se protéger, à condition toutefois que les mailles du tissu soient assez serrées pour ne pas laisser passer les particules des salives.
Afin de trouver la matière la plus efficace, une étude a été réalisée par les chercheurs du Laboratoire national d’Argonne et de l’Université de Chicago. Publiée dans la revue ACS Nano, elle s’est portée sur l’analyse de différents tissus comme la flanelle, le coton, la soie, le synthétique, ou encore la mousseline.
Ainsi, selon les résultats de l’étude, la filtration des gouttelettes de salive ne peut être assurée par un seul tissu, mais par l’assemblage de plusieurs matières. La combinaison de base comprend une couche de tissu à tissage serré comme le coton et deux couches de mousseline polyester-spandex, mais il est aussi possible d’utiliser de la flanelle ou de la soie. Ce masque en tissu permettrait de filtrer 80 à 99 % des particules, selon le serrage de la trame.
Besoin d’un tuto pour réaliser un masque en tissu ? Découvrez le tuto d’un youtubeur ICI
De quelles dimensions de tissu avez-vous besoin ?
Pour chaque tissu qui composera votre masque, prévoyez 19 x 17 cm pour un enfant et 21 x 19 cm pour un adulte. Vous avez également besoin d’un élastique plat d’une largeur de 4 mm et d’une longueur de 23 cm x 2pour un enfant, et de 26 cm x 2 pour un adulte.
S’il vous faut un masque de taille spécifique, vous pouvez aussi prendre directement les mesures. Dans ce cas, comptez 5 cm de plus sur la hauteur du tissu, dont 1 cm pour la couture de chaque bordure et 3 cm pour les 3 plis, soit 1 cm par pli. Comptez également 2 cm de plus sur la largeur du tissu pour les bordures au niveau des côtés.
Comment laver un masque en tissu ?
Composés de plusieurs couches de tissus, ce type de masque se lave pratiquement de la même manière. Les modèles en coton nécessitent toutefois un lavage pré-couture étant donné que ce tissu peut rétrécir au premier lavage. Pour les autres tissus, veillez seulement à les laver avant de mettre le masque pour enlever l’apprêt du neuf.
Ainsi, lavez votre masque à la machine avec une lessive classique, mais sans adoucissant. Afin d’assurer l’élimination complète du virus, choisissez un lavage à 60°C pendant au moins 30 minutes. Vous pouvez parfaitement y ajouter d’autres linges comme les vêtements ou les draps. Séchez ensuite à l’air libre, au sèche-cheveux ou au sèche-linge en moins de 2 heures.
À préciser qu’une température trop élevée peut nuire à la qualité des tissus. Évitez ainsi de bouillir votre masque, sous prétexte de le désinfecter. Attention, il y a certaines choses à éviter de faire.
Masque en tissu ou masque chirurgical ?
Le masque jetable est certes plus cher sur le long terme et pas très écologique, mais il filtre les bactéries jusqu’à 95 %. Le masque réutilisable, lui, a un pouvoir de filtration bactérienne proche des 90 %.On privilégie donc le masque chirurgical lorsque le niveau d’exposition du virus est élevé. Le masque en tissu peut être, quant à lui, utilisé dans des zones de contaminations faibles.
Les masques de protection en tissu sont une bonne alternative aux masques chirurgicaux vendus en pharmacie pour se prémunir contre le Coronavirus. Toutefois, pour qu’ils vous protègent réellement, vous devez choisir les bons tissus. Découvrez les meilleurs tissus pour la fabrication de masques faits-maison.
Quels sont les critères pour choisir le tissu ?
Depuis la propagation du Coronavirus, les tutoriels de fabrication de masques foisonnent sur le Web. Effectivement, les versions en tissu peuvent être efficaces pour se protéger, à condition toutefois que les mailles du tissu soient assez serrées pour ne pas laisser passer les particules des salives.
Afin de trouver la matière la plus efficace, une étude a été réalisée par les chercheurs du Laboratoire national d’Argonne et de l’Université de Chicago. Publiée dans la revue ACS Nano, elle s’est portée sur l’analyse de différents tissus comme la flanelle, le coton, la soie, le synthétique, ou encore la mousseline.
Ainsi, selon les résultats de l’étude, la filtration des gouttelettes de salive ne peut être assurée par un seul tissu, mais par l’assemblage de plusieurs matières. La combinaison de base comprend une couche de tissu à tissage serré comme le coton et deux couches de mousseline polyester-spandex, mais il est aussi possible d’utiliser de la flanelle ou de la soie. Ce masque en tissu permettrait de filtrer 80 à 99 % des particules, selon le serrage de la trame.
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De quelles dimensions de tissu avez-vous besoin ?
Pour chaque tissu qui composera votre masque, prévoyez 19 x 17 cm pour un enfant et 21 x 19 cm pour un adulte. Vous avez également besoin d’un élastique plat d’une largeur de 4 mm et d’une longueur de 23 cm x 2pour un enfant, et de 26 cm x 2 pour un adulte.
S’il vous faut un masque de taille spécifique, vous pouvez aussi prendre directement les mesures. Dans ce cas, comptez 5 cm de plus sur la hauteur du tissu, dont 1 cm pour la couture de chaque bordure et 3 cm pour les 3 plis, soit 1 cm par pli. Comptez également 2 cm de plus sur la largeur du tissu pour les bordures au niveau des côtés.
Comment laver un masque en tissu ?
Composés de plusieurs couches de tissus, ce type de masque se lave pratiquement de la même manière. Les modèles en coton nécessitent toutefois un lavage pré-couture étant donné que ce tissu peut rétrécir au premier lavage. Pour les autres tissus, veillez seulement à les laver avant de mettre le masque pour enlever l’apprêt du neuf.
Ainsi, lavez votre masque à la machine avec une lessive classique, mais sans adoucissant. Afin d’assurer l’élimination complète du virus, choisissez un lavage à 60°C pendant au moins 30 minutes. Vous pouvez parfaitement y ajouter d’autres linges comme les vêtements ou les draps. Séchez ensuite à l’air libre, au sèche-cheveux ou au sèche-linge en moins de 2 heures.
À préciser qu’une température trop élevée peut nuire à la qualité des tissus. Évitez ainsi de bouillir votre masque, sous prétexte de le désinfecter. Attention, il y a certaines choses à éviter de faire.
Masque en tissu ou masque chirurgical ?
Le masque jetable est certes plus cher sur le long terme et pas très écologique, mais il filtre les bactéries jusqu’à 95 %. Le masque réutilisable, lui, a un pouvoir de filtration bactérienne proche des 90 %.On privilégie donc le masque chirurgical lorsque le niveau d’exposition du virus est élevé. Le masque en tissu peut être, quant à lui, utilisé dans des zones de contaminations faibles.
Quels sont les critères pour choisir le tissu ?
Depuis la propagation du Coronavirus, les tutoriels de fabrication de masques foisonnent sur le Web. Effectivement, les versions en tissu peuvent être efficaces pour se protéger, à condition toutefois que les mailles du tissu soient assez serrées pour ne pas laisser passer les particules des salives.
Afin de trouver la matière la plus efficace, une étude a été réalisée par les chercheurs du Laboratoire national d’Argonne et de l’Université de Chicago. Publiée dans la revue ACS Nano, elle s’est portée sur l’analyse de différents tissus comme la flanelle, le coton, la soie, le synthétique, ou encore la mousseline.
Ainsi, selon les résultats de l’étude, la filtration des gouttelettes de salive ne peut être assurée par un seul tissu, mais par l’assemblage de plusieurs matières. La combinaison de base comprend une couche de tissu à tissage serré comme le coton et deux couches de mousseline polyester-spandex, mais il est aussi possible d’utiliser de la flanelle ou de la soie. Ce masque en tissu permettrait de filtrer 80 à 99 % des particules, selon le serrage de la trame.
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De quelles dimensions de tissu avez-vous besoin ?
Pour chaque tissu qui composera votre masque, prévoyez 19 x 17 cm pour un enfant et 21 x 19 cm pour un adulte. Vous avez également besoin d’un élastique plat d’une largeur de 4 mm et d’une longueur de 23 cm x 2pour un enfant, et de 26 cm x 2 pour un adulte.
S’il vous faut un masque de taille spécifique, vous pouvez aussi prendre directement les mesures. Dans ce cas, comptez 5 cm de plus sur la hauteur du tissu, dont 1 cm pour la couture de chaque bordure et 3 cm pour les 3 plis, soit 1 cm par pli. Comptez également 2 cm de plus sur la largeur du tissu pour les bordures au niveau des côtés.
Comment laver un masque en tissu ?
Composés de plusieurs couches de tissus, ce type de masque se lave pratiquement de la même manière. Les modèles en coton nécessitent toutefois un lavage pré-couture étant donné que ce tissu peut rétrécir au premier lavage. Pour les autres tissus, veillez seulement à les laver avant de mettre le masque pour enlever l’apprêt du neuf.
Ainsi, lavez votre masque à la machine avec une lessive classique, mais sans adoucissant. Afin d’assurer l’élimination complète du virus, choisissez un lavage à 60°C pendant au moins 30 minutes. Vous pouvez parfaitement y ajouter d’autres linges comme les vêtements ou les draps. Séchez ensuite à l’air libre, au sèche-cheveux ou au sèche-linge en moins de 2 heures.
À préciser qu’une température trop élevée peut nuire à la qualité des tissus. Évitez ainsi de bouillir votre masque, sous prétexte de le désinfecter. Attention, il y a certaines choses à éviter de faire.
Masque en tissu ou masque chirurgical ?
Le masque jetable est certes plus cher sur le long terme et pas très écologique, mais il filtre les bactéries jusqu’à 95 %. Le masque réutilisable, lui, a un pouvoir de filtration bactérienne proche des 90 %.On privilégie donc le masque chirurgical lorsque le niveau d’exposition du virus est élevé. Le masque en tissu peut être, quant à lui, utilisé dans des zones de contaminations faibles.